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Travailler en voyageant : le PVT, une solution idéale

Tu cherches une solution pour partir très rapidement en voyage sans avoir un gros budget de départ ?

As-tu déjà entendu parler de PVT ou encore de Working Holiday Visa ? Si ce n’est pas le cas, on t’explique pourquoi partir en PVT est la solution pour travailler en voyageant pendant un tour du monde.

Le PVT : une opportunité incroyable !

Le PVT nous a permis de voyager non-stop pendant presque 3 ans et de revenir avec plus de budget qu’au départ.  On va donc te démontrer que non, il n’est pas nécessaire d’être riche pour partir faire un tour du monde.

Si tu as entre 18 et 30 ans, que tu es citoyen français, tu peux bénéficier de ces fameux visas vacances-travail dans 15 pays sur 5 continents et travailler en voyageant.

Un PVT, c'est quoi ?

Le Permis Vacances Travail (Canada) et Working Holiday Visa (pour les autres pays) sont des visas d’un ou deux ans, selon les pays, qui permettent comme leur nom l’indique, d’allier voyage et travail. En effet, ils offrent la possibilité de travailler en toute légalité dans un pays pendant une période donnée.

Une multitude de choix !

A ce jour, la France a signé des accords pour ce type de visa avec 14 pays : Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Corée du Sud, Hong Kong, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Russie, Taiwan, Uruguay. Les étudiants ou jeunes diplômés pourront en plus demander un PVT pour Singapour qui ne sera valable que 6 mois.

pays à PVT

Pourquoi partir en PVT ?

Première raison : voyager plus longtemps dans le même pays.

Un PVT permet de découvrir à fond un pays tout en gagnant de l’argent pour financer son voyage. Surtout, le fait de disposer d’un temps plus long, donne l’opportunité d’être encore plus libre dans l’organisation de son voyage.
En effet, il n’y a aucune obligation de travailler, mais seulement la possibilité. On peut donc tout à fait alterner périodes de découverte et périodes de travail.
Bref, on peut voyager au grès de ses envies :
et ça, c’est top ! L’expérience de PVT est parfaite pour réellement vivre à la fois en voyage mais aussi connaître une forme de stabilité en territoire étranger.

Deuxième raison : un permis de travail ouvert.

Cela signifie donc que tu n’es lié à aucun employeur ce qui permet de changer de travail quand tu veux et comme tu l’entends. Un argument en béton, surtout lorsque ton job ne te plaît pas.

Troisième raison : s’améliorer en langue étrangère.

En partant pour une longue durée (souvent une année), on se donne le maximum de chances pour s’améliorer en langue et s’imprégner de la culture du pays.

Quatrième raison : acquérir une expérience professionnelle à l’étranger.

On peut hésiter de peur d’avoir un trou dans son CV mais, il est en réalité plutôt facile de valoriser une expérience professionnelle à l’étranger à son retour ! Et puis, cela permet aussi d’exercer des métiers auxquels on n’aurait jamais pensé. Exemple : installer les décorations de Noël de la ville de Montréal ! Il est aussi possible de trouver du travail dans son domaine pour immigrer ensuite durablement dans un pays.

Il y a sûrement une multitudes d’autres raisons pour lesquelles partir en PVT est la solution travailler en voyageant. C’est aussi une chance incroyable ! Rester aussi longtemps dans un pays va nous en apprendre beaucoup sur nous-même. Cela va mettre à l’épreuve  notre capacité d’écoute et d’adaptation à un milieu nouveau tout en nous donnant la possibilité d’en savoir plus sur la vie quotidienne des « locaux ».

Nos deux expériences en PVT

travailler en voyageant

Au Canada : 2014 - 2015

Arrivés au mois d’avril à Montréal, on a décidé de d’abord partir en road trip et traverser le pays d’Est en Ouest. Trois mois et demi inoubliables qui nous ont donné goût à ce mode de voyage !

Travailler pendant un road trip.

Une fois la Colombie Britannique atteinte, pour renflouer nos caisses, on a travaillé 10 jours à récolter des cerises dans l’Okanagan Valley. Si tu décides de partir en PVT au Canada, on te recommande fortement de te rendre dans cette région pendant l’été.

En effet, après avoir testé d’autres jobs agricoles, selon notre expérience, la récolte des cerises est finalement le moins difficile ! Les cerises ce n’est pas lourd à porter et ça rapporte même si l’on est débutant. Dans ce secteur, on est très souvent payé au rendement, donc plus tu en fais, plus tu gagnes. Pour les cerises, même si l’on débutait, on a réussi à gagner 1000 euros en 10 jours de travail alors que l’amplitude journalière n’était que de 6 heures. Horaire de travail : de 5 heures à 11 heures, car après, il faisait trop chaud. Mais ce n’est pas grave, car on avait toutes nos après-midi pour chiller avec les autres voyageurs qui bossaient avec nous. D’ailleurs, on a en plus fait de très belles rencontres qui nous ont ensuite permis de vivre des moments incroyables dans des coins reculés du Canada.

Aussi, avec l’argent gagné, on a pu prolonger notre road trip sereinement, longer la côte Ouest des USA, descendre jusqu’au Grand Canyon avant de rejoindre Montréal pour passer l’hiver.

travailler en voyageant

Travailler l’hiver à Montréal

Cela a été un peu plus compliqué pour trouver un travail à notre retour sur Montréal. En effet, comme il ne nous restait plus que quelques mois de validité sur notre visa, certains employeurs étaient réticents à l’idée de nous embaucher pour une courte durée.

Mais encore une fois, quand on veut vraiment quelque chose, il faut s’en donner les moyens. En multipliant les recherches et les démarches on a réussi à trouver tous les deux du travail assez rapidement.

Inês dans une boutique de cigarette électronique dans laquelle elle a pu rester jusqu’à la fin du PVT (soit 5 mois). Et moi j’ai cumulé plusieurs petits boulots avant d’en trouver un plus stable. J’ai d’abord démarré par une mission d’un mois auprès d’une entreprise de décorations de Noël. Ce travail offrait un salaire conséquent mais les conditions de sécurité n’étaient pas terribles. Nous travaillions dehors sous la neige, sur des échelles et sans aucune protection.  

C’est aussi ça le PVT : s’adapter aux règles d’un autre pays.

A la fin de cette mission j’ai donc décidé de chercher un emploi moins dangereux et en intérieur pour passer l’hiver. Là encore, c’est l’avantage du PVT : on peut changer d’employeur! Les recherches furent par contre plus longues puisque je n’ai retrouvé un emploi qu’au bout de deux mois…

Finalement, j’ai pu trouver un poste de commis de comptoir, aide cuisine et barista dans un café au centre-ville (à 15min en bus de chez nous). Une nouvelle expérience donc qui dura jusqu’à la fin du PVT. J’en garde un souvenir positif, c’était super de découvrir un nouveau domaine.

Pour en  savoir plus sur nos recherches  d’emplois découvre notre article  sur le sujet : PVT Canada : notre expérience.

travailler en voyageant

Bilan de l'expérience

Forcément, lorsque l’on est sédentaire dans une ville : on dépense plus qu’en road trip. Mais, grâce à ces mois de travail, on a réussi à économiser pour revenir en France avec presque autant qu’à notre départ un an plus tôt.

On a ensuite a fait une saison d’été en France pour grossir encore ce budget départ et repartir en tour du monde 6 mois plus tard.

Et ce sont ces économies plus importantes qui nous ont permis de commencer notre tour du monde par 3 mois et demi en Asie du Sud Est sans travailler.

Pendant notre tour du monde, on a trouvé judicieux d’inclure aussi un autre pays avec un PVT : la Nouvelle-Zélande.

En Nouvelle-Zélande : 2016 - 2017

travailler en voyageant

Après 3 mois et demis en sac à dos, nous voilà à l’autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande pour commencer un nouveau PVT d’un an.

Forts de notre expérience réussie au Canada, nous décidons d’acheter un van et de l’aménager pour y vivre et travailler dans les fermes. Ce mode de vie itinérant, nous permettra d’éviter les villes de Nouvelle-Zélande qui sont assez chères, d’avoir notre maison avec nous et de pouvoir bouger rapidement pour trouver du travail ! En faisant cela, on choisit un mode de vie plus simple : travailler dans les fermes à la campagne où l’on sera moins tenté de dépenser qu’en ayant un appartement en ville au milieu des bars et des restos ! Aussi et surtout, parce que depuis la découverte de la vie en van au Canada, on adore par-dessus tout se retrouver dans la nature !


Et comme, être en PVT c’est aussi prendre le temps de visiter un pays, on a donc commencé par un road trip dans l’ile du Sud avant de rejoindre l’ile du Nord pour travailler. D’abord, dans la culture du Kiwi (et oui, on est bien en Nouvelle-Zélande !). Récolte dans la région de Tauranga puis taille des plans près de Gisborne. On a ensuite enchainé avec 6 mois de récolte des avocats dans le Nord du pays. Pour plus de détail, tu peux lire notre article consacré au travail l’hiver en Nouvelle-Zélande.

travailler en voyageant

Bilan de l'expérience

Tu l’auras compris, notre PVT en Nouvelle-Zélande, nous aura surtout servi à travailler pour mieux repartir ensuite. Cependant, l’avantage d’être en van, c’est qu’entre chaque période de travail, on a pu s’accorder une à deux semaines de road trip pour visiter le pays et profiter pleinement de ces merveilleux paysages.

Maintenant, avec du recul, on ne retient forcément que les bons moments de cette année en van, mais, si tu choisis cette alternative, il faut quand même reconnaître que ce n’est pas rigolo tous les jours. Bosser dehors en l’hiver, 10h par jour, 6 jours sur 7, avec peu de chance d’avoir une douche chaude en rentrant (merci les campings de backpackers), vivre dans la boue parce qu’il pleut depuis 3 semaines non-stop  : ça peut te mettre le moral au plus bas. On a parfois eu envie de tout plaquer, de rentrer au chaud chez nous pour manger du fromage et boire du vin..

Mais heureusement, on a aussi fait de merveilleuses rencontres qui nous ont permis de tenir pendant ces moments difficiles. Et puis on savait pourquoi on le faisait : poursuivre notre tour du monde avec 3 mois et demi en Amérique du Sud !

Résultat, cette année en ferme, elle nous aura aussi permis de rentrer avec plus d’économies qu’avant notre départ tout en profitant d’une réelle expérience à l’étranger.

En PVT à Montréal

En résumé, nos cinq raisons pour lesquelles partir en PVT :

N°1 : Commencer un tour du monde avec un petit budget.

Tu peux travailler immédiatement et financer la suite tout en étant déjà en voyage.

N°2 : Faire une pause au milieu de ton tour du monde en prenant le temps de visiter un pays.

Cela te permet de voyager plus lentement puisque les durées des PVT peuvent varier de 1 à 3 ans selon les pays.

N°3 : Tester un autre mode de voyage.

Le sac à dos c’est cool mais le road-trip en van aussi ! Ça permet de faire des économies sur le logement et de te déplacer comme tu veux en fonction des régions où il y a du travail. Et surtout, découvrir et kiffer la liberté de la Van Life!

N°4 : S'imprégner d'un pays et se poser.

En faisant cela, tu vas pouvoir approfondir les rencontres que tu feras, que ce soit des locaux ou d’autres voyageurs comme toi. Quand tu traces en sac à dos c’est souvent un peu plus speed.

N°5 : Renflouer ou gonfler son budget pour continuer à voyager.

Il n’y a pas de secret, pour voyager plus longtemps il faut renflouer et renouveler budget. Et bien, grâce au PVT tu peux travailler et parfois gagner pas mal d’argent !

Pour finir, on t’aura donné ici toutes les raisons pour lesquelles partir en PVT est une chance incroyable !

Si ces explications t’ont convaincues, n’hésite pas à les partager à Ton entourage et à nous laisser un commentaire pour nous faire part de ta propre expérience en PVT ou simplement nous donner tes impressions sur l’article.

Si par contre tu n’envisages pas encore de partir, tu peux également télécharger gratuitement une petite formation avec nos 7 conseils essentiels pour réussir ton tour du monde.

 C’est par ici !

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